La classification internationale la plus classique est habituellement proche de celle-ci:
1/ Violence physique.
Coups, gifles, brulures, contusions diverses, alimentation forcée, marques de contention, abus sexuels ...
2/ Violences psychologiques.
Insultes, chantage, menaces de rejet, de rétorsions diverses, irrespect,infantilisation, culpabilisation ...
3/ Violences financières.
Vol, extorsion de fonds, signatures forcée, héritage anticipé ou détourné, aides financières à l'usage des familles et non des interessés ...
4/ Violences médicamenteuses et médicales.
Abus de neuroleptiques ou privation des médicaments nécessaires, soins inadaptés ...
5/ Violences civiques.
Privation des droits élémentaires du citoyen, privation de papiers d'identité, refus du choix du lieu de vie, mises sous tutelle abusives ...
6/ Négligences actives.
Privation des aides indispensables à la vie quotidienne "avec intention de nuire" ...
7/ Négligences passives.
Privation des aides indispensables à la vie quotidienne (toilette, habillage, marche, alimentation, hydratation, protections imposées ...), oubli, abandon "sans intention de nuire" ...
Nous proposons une classification plus pratique extraite de l'expérience du réseau ALMA et plus proche du réel.
Nous constatons deux grandes catégories de maltraitance.
A/ Les maltraitances par action.
Ce sont le plus souvent des maltraitances associé, voire en cascade.
A1/ Les maltraitances financières. Prélèvement indu de biens ou d'argent, signature forcée dont l'utilisation est abusive, donation en échange d promesses non tenues, tutelle abusive ...
A2/ Les maltraitances psychologiques. Insultes, menaces. Elles peuvent êtreisolées ou venir en corollaire d'autres maltraitances.
A3/ Les violences physiques. Elles viennent en appui des précédentes ou sont infligéessans raison par un "maltraitant" sous l'emprise de l'alcool ou à bout de tolérance. Elles se traduisent par des ecchimoses ou des cicatrices que les soignants découvrent parfois lors d'un examen.
La prescription de psychotropes peut être plus sournoise tout comme la suppression volontaire des médicaments.
B/ Les maltraitances par omission.
Ce sont celles qui sont le plus souvent exercées en institution, mais elles sont plus dissimulées (et donc méconnues) que les précédentes précisemment parce que on se plaint moins souvent d'un manque que d'une action violente.
La liste des manques d'aide à la vie quotidienne est longue.